Que penser vous de cette guerre qui a été déclaré entre ces 2 pays ?
______________________________________________________
Israël déclare la guerre au Liban Alors que l’ensemble de la communauté internationale ne cesse d’appeler Israël à la retenue pour éviter une escalade de violence au Moyen-Orient, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a donné hier soir son feu vert à l’armée pour la poursuite des attaques israéliennes au Liban.
Le Premier ministre a approuvé une nouvelle liste de cibles liées à la milice du Hezbollah accusé de l’enlèvement de deux soldats israéliens, selon la radio israélienne qui ne donne pas d’autres précisions.
Les nouveaux bombardements de l’aviation israélienne contre le Liban ont tué hier quatre civils libanais et blessé 63 autres, portant le bilan des pertes civiles dans ce pays à 62 morts et 150 blessés depuis le début de l’offensive israélienne mercredi. Israël avait déjà intensifié et étendu hier ses raids au Liban, soumis à un blocus aérien, maritime et terrestre après le tir sans précédent avant-hier soir de roquettes sur Haïfa, à une quarantaine de km de la frontière.
L’offensive israélienne avait été lancée mercredi après une incursion du Hezbollah à la frontière qui s’est soldée par la capture de deux soldats israéliens et la mort de huit autres. Des avions israéliens ont bombardé à deux reprises hier la banlieue sud de Beyrouth, où se trouve le commandement du Hezbollah.
L’aviation, l’artillerie et la marine israéliennes ont détruit une vingtaine de ponts, coupé des routes et incendié des dépôts de carburants de la centrale électrique de Jiyé, sur le littoral au sud de Beyrouth. Dans la nuit de jeudi à vendredi, la route Beyrouth-Damas, l’une des seules voies qui restaient pour sortir du pays, a été bombardée à plusieurs reprises et coupée à la circulation. Hier, dans la soirée, l’aviation israélienne a largué au moins deux missiles sur l’entrée ouest de la ville de Chtaura, dans l’est du Liban sur l’axe Beyrouth-Damas, à une vingtaine de kilomètres de la frontière syrienne. Les forces israéliennes ont également bombardé et touché hier soir le siège du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Plus tard, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé, dans un discours retransmis par la chaîne de télévision Al-Manar, que la Résistance islamique avait détruit un bâtiment de guerre israélien au large de Beyrouth. «Regardez au large de Beyrouth et vous verrez qu’un bâtiment de guerre israélien est en feu. Nos combattants ont réussi à atteindre et détruire un navire de guerre israélien», a-t-il affirmé.
Deux missiles, tirés depuis la banlieue sud de Beyrouth, ont visé un bâtiment de guerre israélien au large de la capitale. Dès l’annonce de Nasrallah, des tirs de joie ont éclaté dans la banlieue sud de Beyrouth. Le chef du Hezbollah a également déclaré à l’adresse d’Israël: «Vous voulez une guerre ouverte, vous l’aurez.» Par ailleurs, et selon les agences, environ 500 Palestiniens ont pénétré hier depuis l’Egypte dans la bande de Gaza après que des hommes armés ont fait exploser une portion du mur séparant la bande de Gaza et l’Egypte.
L’Algérie a appelé dès jeudi le Conseil de Sécurité de l’ONU à «tenir une réunion d’urgence pour mettre fin aux agressions criminelles israéliennes» et assurer «la protection des peuples palestinien et libanais». Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie dénonce, en effet, «les agressions flagrantes» perpétrées par les forces militaires israéliennes contre la Palestine et le Liban.
Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh a condamné hier «la guerre folle» menée par Israël au Liban. «Nous condamnons cette guerre folle lancée contre le Liban frère et les frappes contre les infrastructures qui visent à briser le choix du peuple libanais», a affirmé le Premier ministre à des journalistes après la prière du vendredi.
Pour sa part l’Arabie Saoudite a étonné plus d’un en critiquant indirectement les agissements du Hezbollah, les qualifiant «d’aventurisme», après la capture de deux soldats israéliens par la formation libanaise qui a entraîné une offensive meurtrière israélienne au Liban, dans un communiqué publié avant-hier soir.
«L’Arabie Saoudite juge nécessaire de faire une distinction entre la résistance légitime et l’aventurisme irresponsable adopté par certains éléments au sein de l’Etat et mené à son insu sans en référer à l’autorité légitime et sans coordination et consultation avec les pays arabes (...)», selon une «source responsable», cités par les agences. Le Hezbollah, qui est représenté par des ministres au gouvernement, a, de son côté, rejeté toute responsabilité dans la capture des deux soldats affirmant qu’il n’avait pas été mis «au courant» de l’opération lancée mercredi en Israël, tout près de la frontière libanaise et dans laquelle trois soldats ont péri.
Par ailleurs, et en réaction à la barbarie israélienne, plusieurs dirigeants de la Communauté internationale ont condamné, hier, le lancement de l’offensive militaire israélienne actuelle contre le Liban, déplorant la mort de «civils innocents», et appelant Israël à la «retenue» pour éviter une escalade des violences au Proche-Orient.
Pour sa part, le président Poutine a appelé à éviter une «escalade des violences au Proche-Orient», et décidé d’inclure la question sur la situation au Liban à l’ordre du jour du sommet du G8 prévu samedi à Saint-Pétersbourg, en Russie, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Le président français Jacques Chirac s’est de son côté demandé, lors d’une interview télévisée, «s’il n’y a pas une volonté de détruire le Liban», qualifiant de «disproportionnées» les «réactions actuelles» au Proche-Orient.
Depuis Londres, le Premier ministre britannique Tony Blair a demandé un effort international «concerté» pour «calmer» la crise au Proche-Orient, et appelé à un retour «aussi vite que possible» à la feuille de route, qui offre, a-t-il indiqué, la «seule solution de stabilité et de paix pour le futur». A Rome, le chef du gouvernement italien Romano Prodi, a déploré l’escalade dans l’usage de la force par Israël contre le Liban, et évoqué «les graves dégâts sur les infrastructures libanaises» et «les victimes civiles des raids». Pour sa part, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a indiqué qu’Israël «se trompe en procédant à une riposte généralisée au Liban», et a appelé l’Union européenne (UE) à exiger «le gel immédiat des hostilités».
Le Conseil de Sécurité des Nations unies a achevé hier ses discussions sur l’offensive israélienne au Liban sans demander de cessez-le-feu, ce que Beyrouth aurait pourtant souhaité. Dans une très courte déclaration lue par son président en exercice, l’ambassadeur de France à l’Onu Jean-Marc de La Sablière, le Conseil s’est «félicité» de l’envoi jeudi par le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan d’une mission de bons offices au Proche-Orient. Le Conseil «demande à tous les Etats et à toutes les parties concernées de coopérer pleinement avec cette équipe», ajoute ce document adopté à l’issue d’une réunion d’urgence tenue à la demande du Liban, qui souhaitait une réponse beaucoup plus ferme de l’Onu.
Le Conseil de Sécurité avait prévu d’adopter une «déclaration présidentielle», une procédure ne demandant pas de vote, mais ses membres n’ayant pu se mettre d’accord sur la façon de caractériser l’offensive israélienne au Liban, c’est un simple communiqué de presse qui a été publié.
Jeudi, les Etats-Unis ont imposé leur veto à une résolution du Conseil appelant à la fin de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, lancée après l’enlèvement d’un autre soldat israélien. L’ambassadeur des Etats-Unis à l’Onu a fait porter l’entière responsabilité de la crise actuelle sur le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien.
Par H. Barti Et Agences - Quotidien Oran
Dim 16 Juil - 4:31
Ouais, moi aussi!!
